
Accompagnement PAC
FDSEA/JA vous accompagnent dans la déclaration de leurs dossiers PAC sur TéléPAC. (1 er avril au 15 mai)
Accompagnement Individuel :
–Adhérent JA/FDSEA : 135 € la 1ère heure + 80 €/heure supplémentaire
–Non adhérent : 190 € la 1ère heure + 100 €/heure supplémentaire
Collectif :
–Adhérent éligible à VIVEA : 50 €
–Non adhérent : 150 €
Modalités d’inscription :
Remplissez le formulaire ci dessous, ou contactez nous par téléphone
Tél : 04 75 64 60 62
Juridique
La FDSEA de l’Ardèche propose un accompagnement juridique complet pour vous aider dans toutes vos démarches administratives et juridiques. Nous mettons à votre disposition :
–Des consultations juridiques sur des sujets variés (bail à ferme, avenant, rédaction de courriers, calcul de fermage).
–Un service de permanence téléphonique pour répondre à vos questions urgentes.
–La rédaction de baux ruraux, de conventions de résiliation, et la diffusion de modèles pour faciliter vos démarches.
–Des procédures liées à la nouvelle convention collective territoriale et aux nouveaux conseillers prud’hommaux.
–Le renouvellement des contrats de travail des salariés OFII et des prestations sur devis pour des situations spécifiques.

Section Lait
En 2024, le prix du lait est resté stable, insuffisant pour couvrir l’augmentation des charges. En fin d’année, il était 100 €/1000L plus bas qu’en Europe. La FDSEA de l’Ardèche a défendu un juste prix et soutenu la loi EGAlim2. La FCO a impacté la production laitière, mais sans affecter la mortalité. Le Salon de l’Agriculture Ardéchoise a mis en avant la filière bovin lait.
Aides : 🥛 Filière lait Charte d’avenir bovin lait (CRIEL AMC) : alimente un fonds collectif pour compléter des aides du Conseil régional AURA afin de financer des actions à hauteur de 2500 € pour les nouveaux porteurs de projets de la filière bovin lait pour soutenir : La prise de congés (via SR), l’accompagnement des ressources humaines et le conseil à la qualité du lait. Faites votre demande en suivant
Section Bovin
En 2024, les prix de vente du bovin viande sont restés stables, mais insuffisants pour couvrir l’ensemble des charges. Le Bœuf des Prairies Fleuries (BPF) a continué de croître avec près de 100 bovins commercialisés, et l’objectif est de doubler la production d’ici 5 ans. Une convention signée avec le Conseil Départemental au SIA soutient la communication et l’adhésion de nouveaux producteurs. Le BPF a été mis en avant lors de plusieurs événements en 2024, renforçant la visibilité de cette filière locale.
Aides 🐂 Filière bovine
Fonds d’Assainissement Régional (FAR) : Il couvre les bovins de plus de 8 mois abattus en région (montant unique de 0,006 € / kg net de taxe)
Aides régionales filières / climat : Plan de filière bovin-viande : retrouvez les différentes aides en suivant ce lien

Section caprin
En AuRA, la collecte et le nombre d’exploitations continuent de baisser, avec un manque de renouvellement face aux départs à la retraite. Les prix du lait ont augmenté mais restent fragiles, avec un revenu filière inférieur aux autres élevages. La filière chevreaux reste tendue : arrêt d’un engraisseur (30 000 chevreaux), prix bas à 8 jours, mais adaptation via longues lactations, vente directe et nouvel engraisseur Agrial. La qualité médiocre des fourrages 2024 laisse craindre une baisse de production laitière de 3 à 4 % en 2025.
Section équine – chevaux trait
Fête du cheval de trait : succès pour la 10ᵉ édition le 11 août 2024 à Mirabel (4000 visiteurs). Concours régional, participation au national comtois de Maîche et au Sommet de l’élevage.
-> Prochaine édition : accueil du régional comtois le 17 août 2025, avec plus de 100 chevaux attendus.
Présence renforcée : foires de Labégude, Montpezat, St-Cirgues (1ère édition encourageante), démonstration à la FDL des JA.
Enjeux :
Hausse des prix portée par la demande asiatique.
Fin des aides PRM (races menacées) dans la PAC 2015–2022 en Ardèche pour la race comptoise : mobilisation en cours, vote prévu le 28 mars 2025.
Coût élevé de l’équarrissage (jusqu’à 540 €), inégal selon les départements : démarches en cours avec GDS & IFCE pour harmonisation.
Vigilance sur la prédation et le non-statut protégeable des équins.

Section équine – chevaux selle
DJA supprimée pour la filière équine (centres équestres sans activité d’élevage) : un frein majeur à l’installation.
Formation GDS : session « gestion des urgences » animée par la vétérinaire Véronique Soulageon, le 14 janvier 2024, avec une vingtaine de participants.
Actualité institutionnelle : élection d’Élisabeth Logeais à la présidence du Conseil du cheval début janvier.
Section Fruits
En 2024, le printemps froid et pluvieux a fortement perturbé la pollinisation, entraînant une chute des rendements, notamment en cerises et abricots. La concurrence des fruits espagnols à bas prix a également compliqué le début de campagne.
La retrait de produits phytosanitaires continue de fragiliser la filière, menaçant l’emploi local et la viabilité économique des exploitations.
La FDSEA et les JA ont mené plusieurs actions :
Lâcher de Ganaspis à Desaignes pour lutter contre la Drosophila suzukii.
PSFL : guichets ouverts en juin-juillet, mais enveloppe rapidement épuisée, pénalisant de nombreux producteurs.
TO-DE prolongé jusqu’en 2026, grâce à l’implication de Jérôme Volle au niveau national.
Châtaigne
Récolte 2024 correcte en volume, mais fortement impactée par une météo automnale pluvieuse.
La qualité reste moyenne, mais stable. Le marché est fragilisé par une baisse des achats industriels (prix et volumes).
Un Plan Châtaigne de 5 M€ a été obtenu pour répondre aux défis sanitaires et climatiques.

Section viticole
L’année 2024 a été marquée par des conditions très contrastées pour la viticulture en Ardèche.
Vallée du Rhône Nord (St-Joseph, Cornas, St-Péray) : vendanges prometteuses malgré des prix en baisse.
Côtes-du-Rhône méridionales : crise persistante, prix divisés par deux en 4 ans, mildiou virulent.
Sud Ardèche (IGP Ardèche, AOP Côtes du Vivarais) : récoltes inégales, grêle le 12 juillet sur 1000 ha ; mais certains secteurs ont bénéficié d’une pluviométrie favorable.
Enjeux majeurs
Baisse de consommation en France et à l’international (notamment Chine, Russie).
Taxe douanière américaine de 20 % sur les vins et spiritueux depuis 2025.
Contraintes environnementales toujours lourdes : traitements, ZNT, normes DSPPR.
Avancées syndicales
Simplification des contrôles de plantation/arrachage : désormais par satellite.
Surface cadastrale comme référence unique pour l’administration.
1,45 M€ d’aide de crise versée en 2024.
10 M€ attendus en 2025 pour les jeunes agriculteurs et la restructuration des caves coopératives.
Position syndicale forte
Demande de suppression du Certiphyto, des 3R, de la séparation vente/conseil, des contrôles techniques.
Prise en charge des contraintes environnementales par le ministère de l’Environnement, non par les agriculteurs.
Reconnaissance du droit au répit : congés, remplacement, crédit d’impôt pour les vignerons comme pour tous les agriculteurs.
Appel à l’allègement des réglementations ZNT et AMM, à la clarification des normes, et à un aménagement de la Loi Evin pour soutenir une consommation responsable.
Aides
Dispositif national de prêts bonifiés aux entreprises viticoles : Les deux seuls réseaux bancaires retenus pour octroyer des prêts bonifiés sont le Crédit agricole SA et la Banque populaire – Caisse d’épargne (BPCE). Prenez contact avec eux si vous souhaitez avoir plus d’informations. Ce dispositif est financé par l’Etat pour un montant maximum de 10 millions d’euros, avec la règle du « premier arrivé, premier servi ».
Section Emploi
En 2024, la FDSEA a renforcé son action sur l’emploi agricole avec :
– Stands & job-datings lors d’événements clés (transhumance, finale de labour, salon agricole)
– 65 renouvellements de saisonniers traités en 2024, 19 déjà en 2025
– Accompagnement des employeurs via le dispositif “Mes saisonniers agricoles”
L’agriculture a été reconnue métier en tension, facilitant les démarches d’embauche. Les contrats TO-DE seront pérennisés.
Agri Emploi Ardèche
Coordination : Delhia Chabert
Créé en juillet 2024, actif depuis janvier 2025, ce groupement d’employeurs facilite l’embauche partagée.
Déjà 16 adhérents et 15 saisonniers inscrits, déployés dans la vallée du Rhône.
Présent sur les forums emploi et connecté aux GE régionaux via la FRGEAR AURA.
Aide à l’embauche de travailleurs saisonniers agricoles – TO-DE
L’exonération totale de cotisations patronales jusqu’à 1,25 SMIC est maintenue, conformément à une lettre de couverture du Gouvernement adressée à la CCMSA, dans l’attente du vote du PLFSS 2025.
👉 Plus d’infos
Ressources employeurs : de l’accueil à l’intégration des salariés
15 fiches question-prévention sont à disposition des employeurs pour accompagner chaque étape.
👉 Plus d’infos
Aide pour former soi-même un salarié nouvellement recruté
Jusqu’à 1 490 € d’aide. La demande est à effectuer auprès de votre FDSEA.
👉 Plus d’infos
Aide à l’embauche d’un salarié via un groupement d’employeurs, une CUMA ou un Service de Remplacement
Montant : 5 000 € pour un temps plein. Demande à faire auprès de votre FDSEA.
📩 Contact : nathalie.chuzeville@reseaufnsea.fr
👉 Plus d’infos

Section des anciens SDAE
Après une année 2023 de transition sans président, Bernard Habauzit a été élu à l’unanimité en 2024.
Plusieurs temps forts ont marqué 2024 :
Journées de convivialité à Coucouron et Beauvène (env. 60 participants chacune).
Voyage à Cassis avec visite d’un atelier de santons et sortie en mer.
En 2025, la section prévoit des conseils, voyages, tout en restant mobilisée sur les questions de retraites agricoles.
Dégâts gibier
La chasse est ouverte du 8 sept. 2024 au 28 fév. 2025, et jusqu’au 31 mars pour le sanglier (avec affût et approche estivaux). La pression de chasse doit être maintenue, malgré les 23 000 sangliers prélevés estimés pour 2024-2025. La télédéclaration des dégâts est désormais possible, et la FDSEA propose une aide à cette démarche.
Le renard a perdu son classement ESOD sur le plateau ardéchois, malgré son rôle dans la régulation des campagnols, dont les pullulations durent maintenant jusqu’à 3 ans et causent de lourds dégâts.
Concernant le loup, l’UE a proposé de baisser son niveau de protection. En Ardèche, 5 exploitations témoignent de l’impossibilité de protéger leurs élevages.
Le cerf, nouvellement installé sur le plateau, engendre déjà des dégâts : il est important de les signaler pour adapter les plans de chasse.